dimanche, janvier 28, 2007

Politique

Une fois n'est pas coutume, c'est l'actualité qui m'inspire.
Je me réjouis de l'évolution des événements en Guinée, enfin je me réjouis que les guinéens aient décidé de faire plier "le vieux" et y connaissent quelques succès jusqu'à présent.
Pourtant l'affaire était loin d'être gagnée d'avance. Le vieux n'est pas commode et les guinéens plutôt timorés. Faut dire qu'il est le genre pas commode "Dieu reconnaitra les siens" alors il vaut mieux réfléchir avant. Faut dire aussi que quand on a comme voisin la Sierra Leone, le Liberia et la Côte d'Ivoire ça oriente pas mal la réflexion.
Et puisque, à ma connaissance, la colère gronde sourdement depuis tellement longtemps, il fallait bien qu'à un moment elle se fasse entendre.
C'est vrai que la géographie n'aide pas à défier le pouvoir. Conakry est sur une presqu'île et le centre ville avec ses ministères n'est accessible que par 2 routes, toujours embouteillées.

Enfin je me réjouis toujours.
Parce que même si on comprend bien la nécessité et les raisons de s'accomoder des incommodes, même si ce ne sont pas nos oignons après tout et les invités sont priés de se taire, ça n'empêche pas de voir et se faire des idées (qu'il sera déconseillé de discuter, même dans des lieux privés).
Mais en fait personne ne s'en préoccupe de la Guinée, ni de son dictateur, d'ailleurs, qui sait vraiment où ça se trouve ? (non pas la Guinée quelquechose, la Guinée-tout-court). Il fallait forcément que ce soient les guinéens eux mêmes qui décident de ce qu'ils veulent et se décident à y faire quelquechose.


Et puis, j'imagine que je garde une affection et un intérêt particulier pour la Guinée-tout-court parce que c'est là que j'ai commencé à apprendre le boulot et là que j'ai commencé à découvrir l'Afrique.
(Je ne sais pas si il est utile de préciser ici que je ne suis jamais devenue une "amoureuse de l'Afrique" comme on en rencontre tellement et dont les motivations m'ont toujours intrigué, mais probablement est ce que je manque définitivement de tact).
Oui, en fait, je crois que c'est là bas que j'ai définitivement compris que ce n'est pas la qualité de l'endroit qui compte mais la qualité de sgens qu'on y rencontre.


vendredi, janvier 19, 2007

Bruxelles

Maintenant que nous n'y sommes plus je peux bien le dire hein, on y était !
Nous sommes allés et nous sommes revenus, avec à peine quelques péripéties de voyage et encore un peu de notre jeunesse formée puisqu'il en reste.
Evidemment comme il n'y a plus la petite pendule "où suis-je ?" sur le côté, c'est difficile de suivre tout ces mouvements.
Evidemment, c'est quelqu'un qui me l'a dit, si je m'en étais aperçue moi même avant, j'eus remédié aussitôt. En attendant, résignée à ma condition de grosse dame, je ne pensais pas pouvoir me déplacer si facilement de sitôt, alors j'avais occulté la pendule. Elle reviendra en son temps. Voilà.

A Bruxelles, on s'est fait convaincre qu'il fallait qu'on déménage pour s'y installer. Il faut dire que immobilièrement parlant, on est au moins deux fois plus riche à Bruxelles qu'à Paris, c'est tentant. Comme en plus le Yaka adore les immeubles en brique ou industriels ou avec fenêtres en avancée sur la rue, autant dire qu'on a failli acheter la ville. En attendant que je retrouve mon chéquier "achat de ville express" (c'est bientôt son anniversaire), on s'est baladé en lêchant les immeubles/lofts/maisons à vendre/à louer en écoutant du Brel (enfin moi j'écoutais et Yaka chantait).
C'est parce qu'il est dans sa phase chanson francophone ; à Paris il chante Joe Dassin, à Bruxelles il chante Brel, logique. Je pense qu'il suffira que je dé-cache les pantalons violets pour qu'il reparte sur un cycle plus funky, plus rigolo, mais pas toujours facile à porter non plus tous les jours (d'autant que moi je ne suis pas trop trop funky en fait). Je vous rassure, quand je dis dé-cache, ça consiste essentiellement à faire remonter le pantalon sur le dessus de la pile. Enfin je ne sais pas si c'est très rassurant finalement...
Bon enfin on a visité Bruxelles dans le froid, sans même trop aller de café en café. On a mangé des gaufres et des frites. On a repéré les chocolatiers pour les crises d'anémies urgentes. On a pas mal fait les touristes et surtout bien repéré nos futures maisons et quartiers (parce que nous on est plutôt St Gilles - Ixelles comme genre de personne figurez-vous, donc fallait bien qu'on s'y perde un peu).
Bon après, il va nous falloir démêler entre ce qui était de l'enthousiasme de visiteur (d'autant que l'accueil fût tellement aux petits oignons que je garderai l'adresse pour moi toute seule) et des vraies possibilités d'installation...



mercredi, janvier 03, 2007

Les résolutions

Ben pour commencer on est déjà le 3.
Ensuite franchement là je n'ai pas d'idées.
Je me prévois un emploi du temps un peu chargé à partir de la fin avril, et surtout de quoi mettre à bas quelque résolution ou certitude que ce soit et ça m'intimide...

On va circonscrire le problème.

Résolutions pour le mois de janvier:
  1. manger du foie gras
  2. manger du chocolat
  3. manger des lentilles

Quoi ? Il ne faudrait pas que des résolutions alimentaires ?
mmmh
là je sèche encore
on pourra voir ça le mois prochain, non ?

AH oui
et aussi
changer un peu le look de ce blog, et voilà

lundi, janvier 01, 2007

Le 1er janvier

Non, non non.
Les résolutions c'est connu c'est le 2 janvier pas avant.
Avant on ne peut pas encore considérer que l'esprit a réellement passé le cap de la nouvelle année.
Et puis commencer l'année en remettant au lendemain... blablabla, c'est forcément un bon début (parce que mine de rien, va falloir tirer l'intrigue sur 1 an sans lasser, on peut bien tricher un peu au départ).

Le 1er janvier, en vrai, c'est le jour des anniversaires.
Il faut dire : Bon Anniversaire !
(à ma soeur, ma cousine et mon cousin)
et surtout, continuer à boire du champagne (enfin moi je n'aime pas le champagne, mais c'est une image quoi)