mardi, février 20, 2007

Manqué

Vous n'allez pas le croire.
On s'est dit qu'il fallait quand même immortaliser la grosse dame à l'enfant in utero, histoire de faire aussi rigoler les amis qui ne pouvaient pas passer à Paris d'ici fin avril.
On avait tout bien préparé.
On avait même trouvé un magnifique décor pour faire le fond, un échantillon de l'architecture parisienne du siècle dernier, tendance monochromique.
Et surtout, on avait réussi à viser un moment où le petit serait plus calme, voire un moment où on réussirait à l'immobiliser - le temps de la photo quoi.
Et là, la tuile.
L'appareil refuse de prendre la photo. Il prétexte qu'il n'a pas assez d'énergie pilaire, le traître (traître, et fourbe parce qu'il a assez d'énergie pilaire pour se mettre en marche, et sans doute pas assez pour prévenir de sa future défection).
Voilà. Il ne se rend pas compte, mais il l'a échappé belle le petit incognito.
(En plus je suis SURE, qu'il y a des radiations dans ces appareils modernes, et les radiations, ej ne sais pas si on vous a dit, mais c'est MAL, surtout avec les petits qui ne savent pas se défendre et en plus si ça setrouve ils ont des lunettes, mais là ils cumulent, hein et on croirait qu'ils le font exprès, et c'est bien fait pour eux, voilà).

dimanche, février 18, 2007

Gruuuuuuuuuuuuik

Bonne année du cochon d'or et/ou de feu.
Bon c'est vrai que je triche un peu vu que je mange de la symbolique de terre plate depuis une semaine.
Et comme d'habitude, nous serons pile dans la tendance, qui est cette année, je vous le rappelle au pic des naissances.
Et tout ça pour faire des enfants prospères, même pas des gosses de riches...

mardi, février 13, 2007

Problème - solution...

Eh ben voilà.
A force de tout nous détraquer avec leurs satanés machines, forcément ça devait bien arriver.
Non, mais je vous dis c'était quand même beaucoup plus simple avant, hein
Parce que la tradition, ben ça marche mine de rien et les cigognes au moins elles savaient ce qu'elles faisaient, elles. Elles n'avaient pas besoin de tous ces bouquins et pseudos charlatans qui vous expliquent comment on fait les bébés. C'était clair, si le paquet était dans un chou c'était un garçon, si il était dans une rose c'était une fille. On ne se posait pas de questions, on lui donnait le prénom du marrain ou de la parraine et l'affaire était réglée.
Que maintenant c'est tellement compliqué qu'il y a des manuels pour tout ça. Un peu comme les magnétoscopes, sauf que comme on n'a pas encore de petit fils pour le programmer à notre place on est obligé de s'y intéresser un peu.
Attention, moi je n'ai rien contre les manuels, hein. D'ailleurs tout à fait entre nous, il m'arrive aussi d'en lire de temps à autres.
Et puis si ça se trouve, depuis que les gens savent lire et qu'ils ont des manuels, le pourcentage de psychopathes a drastiquement réduit.
Bon c'est pas tout ça mais je n'ai pas trouvé "Daddy for dummies" (ouais pour "refiler le bébé" à un expert) ni le "dictionnaire Français-Future maman" qui pourrait expliquer ce que sont des turbulettes, gigoteuses, grenouillères, bodies et autres gigouillettes, ainsi leur différents emplois. Et encore, je ne mentionne que les habits (oui avec mon esprit subtil, j'ai déduit que si ça se trouvait au rayon habit, ce devait être des habits).
Tout ça pour dire que j'essaye bien de faire mes devoirs de future mère indigne et j'aimerai bien que le complot mondial contre l'édification de mes générations futures cesse d'utiliser des mots qui ne sont pas dans mon petit Robert (édition de 1977, certes) ou fournissent le lexique.
J'ai bien essayé de trouver de l'aide sur le net, mais les forums sont tellement kikoulol que je ne les comprends pas non plus.
Enfin je ne sais pas moi, professionnels de la puériculture faites un petit effort que diable, que vos pages web soient accessibles au commun des mortels.
Bon là où je me dis que je vais peut être pouvoir m'en sortir c'est si la vague bio-commerce équitable/éthique s'étend aux enfants et qu'ils sortent un module "fabriqué manuellement dans le plus pur respect des traditions du feu de bois" ou un module "seventies" (parce que là avec mon petit Robert de 1977 je devrais bien pouvoir m'en sortir non ?)
Ouais, il est possible que cet enfant se prépare une enfance difficile, pleine de col roulé orange et salopette pattes d'éph' marron.

lundi, février 12, 2007

Bouffe - Risotto aux cèpes

Je suis hyper fière.
J'ai fait un risotto aux cèpes HYPER bon, que même Yaka en a rêvé le soir suivant et continue à en parler en bavant des babines.
Si si c'est vrai.
En plus, c'est hyper facile à faire, faut juste avoir un peu de muscles au bras droit (enfin si on le fait pour beaucoup de personnes, mais yaka compte pour 3 et moi pour 2 alors ça fait déjà minimum 5 hein) ou prendre un assistant cuistot avec des gros/musclés bras.
Enfin je ne sais pas si c'est la recette la plus orthodoxe vu que je la tiens d'une hispano-américaine de Belgique qui me l'a passée en Erythrée et que sa réalisation était assuré par les muscles d'assistants franco-grecs pendant que les filles papotaient.
Une recette d'expats en fait.
N'oublions pas que comme l'Erythrée fut colonisée par les italiens, on peut y trouver, outre les machines à espresso d'époque - aaaaaaaah le Macchiato érythréen - du riz à risotto italien tout nouvellement importé à prix d'or.
Bref comme ingrédients il faut :
  • des cèpes (déshydratés évidemment sinon c'est trop lourd pour l'avion)
  • des oignons
  • de l'ail
  • de l'huile d'olive
  • des cubes bouillons de légumes (mais de poule ou de boeuf ça marche aussi, il faut un truc pour donner bon goût à l'eau quoi et on trouve des kub or partout où j'ai pu aller)
  • du riz à risotto (riz rond italien, "arborio" il paraît que c'est mieux, mais en fait c'est vraiment selon ce qu'il y a)
  • du vin blanc, ou rouge (moi je trouve ça moins joli, mais le riz sera de toute sfaçons coloré par le bouillon alors)
  • du parmesan

Ensuite on prépare ce qui va servir:
  1. Mettre les cèpes à tremper, normalement une heure, en tout cas au moins un quart d'heure avant (mais alors faut mettre de l'eau chaude pour que ça aille plus vite)
  2. Préparer un bouillon en mettant les cubes de bouillons dans de l'eau (genre au moins un litre si on prépare pour 2) et un peu de sel, et un peu de l'eau dans laquelle les cèpes ont trempé
  3. Couper les oignons et l'ail en petits dés
  4. Raper du parmesan.

Pour la cuisson, il faut d'une part avoir une casserole/sauteuse/wok/poële (selon ce que vous avez sous la main) dans laquelle on va faire le risotto proprement dit et un grosse casserole dans laquelle le bouillon sera maintenu au chaud (petit bouillon)
Dans la poële, on fait revenir les oignons et l'ail dans l'huile d'olive. Quand ça commence à dorer légèrement on ajoute le riz. Quand le riz a un peu revenu on commence a ajouter du bouillon, une louche à la fois, en touillant tout le temps. On rajoute une louche quand toute l'humidité est absorbée. Pendant cette phase on ajoute un trait de vin blanc dans le riz (ou bien on l'ajoute dans le bouillon, mais je trouve ça mieux de le mettre tout au début dans le riz).
Il faut continuer jusqu'à ce que la consistance soit bonne au goût, donc il faut goûter de temps en temps. De toutes façons, comme il faut touiller le riz pendant tout le temps, on est déjà devant le plat donc autant goûter, non ?
A la fin on ajoute le parmesan, qu'on mélange dans le risotto.
Puis on peut servir - en général avec une salade à côté mais là c'est vous qui voyez.

Fastoche non ?
Ce n'est pas un plat idéal à réchauffer, c'est plutôt un plat qu'on mange dès qu'il est prêt.
La grande qualité c'est qu'on peut aisément rectifier toute erreur d'assaisonnement pendant la cuisson.

Faudra quand même que je regarde ce qu'ils en disent dans "la cuillère d'argent".

dimanche, février 11, 2007

6 mois et demi

On est un peu en retard sur notre programme "préparatifs pour l'arrivée du divin enfant".
(Autrement dit : savoir où et comment le bambin va dormir, manger, dormir, manger, dormir, manger... puisque les rumeurs laissent supposer que ce sont les seules activités qu'ils pratiquent dans un premier temps et qu'il sera toujours temps d'aviser la suite par la suite).
Mais bon.
3 fois rien.
A mon avis on se le refait dans le prochain virage là. Il est un peu traitre et c'est une descente.
On pourrait lui faire facilement l'intérieur, non ? Qu'est ce que t'en penses ?
En plus on m'a dit qu'ils ne sont pas encore bien latéralisé à c'tâge là.
Il reste combien tu dis ?
Ouais c'est super jouable.
Il est même un peu tôt, je dirais ; tu vois, c'est au cas où on changerait d'avis quoi.
Bon, alors euh, super, on fait comme on a dit et on voit ça demain à tête reposé, hein.

vendredi, février 09, 2007

Normes de construction

Bon après tests, je confirme:
Notre concept de "cuisine pour gens sveltes" ou "cuisine qui te préviens si tu grossis trop et t'aide à maintenir ta ligne en t'empêchant d'entrer" marche assez bien. Il reste cependant quelques trucs à améliorer parce que pour le moment:
- il faut être 2 minimum pour la faire marcher
- Ca ne détermine pas très précisément l'origine du problème.

Notre test montre qu'effectivement certaines conditions empêchent 2 protagonistes de se croiser dans la cuisine. En ce moment le Yaka et moi ne pouvons plus nous croiser dans la cuisine sans menacer l'équilibre précaire des étagères. C'est donc bien qu'un des deux est passé au delà de nos normes de construction.
Par contre, le Yaka se refuse à admettre l'évidence et se mettre à la diète ;
Et pourtant quand je lui demande "crois-tu que j'ai grossis ?" sa réponse est immédiate et franche "non!"
alors ...

dimanche, février 04, 2007

Héliotrope

Ca faisait une semaine que je me languissais du soleil.
Et deux jours que je protestais vigoureusement (mais comme blogger n'a pas voulu publié ce post vous ne l'avez pas su forcément).

Ben oui, parce que à force de passer l'hiver au soleil (pas forcément au chaud, hein, mais en tout cas au soleil), on devient délicate, on prend des habitudes, on s'étiole à l'ombre, ben oui monsieur. On ne sait pas tant qu'on n'y a pas goûté, mais en fait on est beaucoup mieux avec du ciel bleu au dessus de la tête. Je commencais même à faire des plans machiavéliques de déménagement en altitude (la montagne, c'est bien la montagne, d'ailleurs Heidi, hein, Heidi, elle vivait bien dans la montagne non ? et ne s'en languissait-elle pas ?)
Mais aujourdhui, il était revenu, avant que la déprime hivernale ne m'attaque et surtout avant que je ne puisse passer à l'attaque (allez hop! on boucle le svalises et on va voir le Yéti si il y est).

alors pour citer le poète
C'qui prouve qu'en protestant quand il est encore temps
On peut finir par obtenir des ménagements!...