lundi, février 11, 2008

Fâaaame

Inquiétant signe des temps, je me suis apercue que je lisais les rubriques culturelles des magazines féminins.
Maintenant, je lis ce qu'il y a écrit dans les magazines féminins, oui oui, et maintenant ça encombre même ma mémoire.
Moi qui m'était toujours demandé à quoi servait ces rubriques (hormis obtenir la licence de "magazine"), j'ai enfin trouvé.
En fait c'est hyper utile pour continuer à savoir ce qu'il se passe autour de soi quand on n'y vit plus, et donc savoir quel livre lire pour quel effet sans aller discuter avec un libraire ("je voudrais un bouquin de métro - à lire en public, donc si on pouvait éviter un truc qui fait pleurer ce serait aussi bien - qui se lise par tranche de 20 minutes, avec "La Bamba" en fond sonore) ou avec quelqu'un qui a tout lu. Pareil pour les autres produits culturels.
D'un côté c'est vachement pratique parce que ce n'est pas parce qu'on n'a plus trop le temps qu'on n'a plus envie d'en être. Et puis, ça balise le chemin, ça diminue les risques...
D'un autre côté, ça enlève le mystère et l'aventure de la découverte. Alors moi, comme je lis toujours la fin des livres dès le début (et je les feuillette aussi pour avoir une idée grossière du cheminement), finalement le chemin balisé ça ne me gêne pas plus que ça. Mais comme ça me vaut généralement d'être traitée de gâche-plaisir et presque d'hérétique de la fiction de faire ça, je me demande comment les critiques ont encore du boulot.
Bon évidemment pour ceux qui ne lisent que La Recherche et Science & Vie, ça peut paraître un peu obscur comme débat. Il faut prendre plus de bains pour avoir l'utilité des magazines de bains je ne vois que ça.
La douche tue la presse!

Et avec cette note disgressive, vous aurez remarqué la reprise des activités de ce blog, enfin surtout la mise en ligne de vieux brouillons, j'avoue.

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