lundi, mai 02, 2005

Dodo

Je crois que j’ai une drôle de maladie. Je suis incapable de me coucher tôt. Par exemple la je suis ex-té-nuée. La journée était bien remplie et la nuit plutôt blanche (d’aucun pourrait suggérer que le cfaé ne me réussit pas, ces mauvaise langues qui insinuent que j’ai perdu l’immunité dodo à la caféine ne seront pas retenus). En ce moment j’ai du mal a taper ce texte (je commence à avoir des problèmes de coordination (et oui dyslexia is fnu, mais faut quand même qu’on comprenne un peu non ?) j’ai le nerf optique qui crie pitié, des micro absences, et pourtant je reste collée sur le canapé à lire des trucs passionnants sur la tuberculose (ouais moi je trouve des trucs passionnants à lire sur la tuberculose et ce n’est pas la dame aux camélias. C’est dire comme je suis à un stade avancé du « plus moi même », parce que je crois que le jour je m’endormirais dessus), dont je ne me rappellerai même pas demain au lieu d’aller me coucher comme la personne raisonnable que je devrai être.
Je me demande d’ou vient cette maladie. D’aussi longtemps que je me souvienne il a toujours fallu que je me botte les fesses et que je m’auto-morigène longuement pour pouvoir aller me coucher tôt. Et encore après il faut que je me re-auto-morigene re-longuement pour poser mon bouquin (ou mon rapport sur les ravages de la tuberculose dans le monde) parce que quand même il est 2h du mat’ et que je suis sensée être très fatiguée et que je me lève tôt le lendemain – aussi on n’a pas idée de commencer une journée de travail à 8h c’est drôlement fatiguant, je me demande vraiment ce qui m’a pris quand j’ai écrit le règlement intérieur moi. C’est même pas que je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil, au contraire mon idéal se situe plutôt à 9h par jour minimum et je suis encore tout a fait capable de dormir 14h si il n’y a pas de réveil (ou aussi si le réveil est chinois et ne marche qu’une fois sur 2). C’est pas non plus que je suis insomniaque, vu que dès que je me suis suffisamment automorigénée je dors du sommeil du juste (enfin sauf hier soir).
Je crois que c’est vraiment une maladie en fait. Ou bien un test d’auto morigenation. Pourtant a priori comme ça je ne me sentais pas trop un profil a l’automorigenation, j’aime plutôt me laisser aller à mon naturel en me disant que si ça doit se faire ça se fera quoi.
Pourtant ce soir tout était bien parti. Je fini de bosser un peu tard mais pas trop, je sèche le dîner et la superbe expo photo pour me faire des crêpes en solitaire, je ne lance pas de film (j’ai failli et ma raison m’avait guidée vers le premier épisode de cow boy bebop que je n’ai pas encore vu en entier parce que je décide toujours de m’endormir en plein milieu ou qu’un autre élément extérieur survient en plein milieu – mais le début est pas mal, d’ailleurs je l’ai vu plein de fois, c’est dire) et à la place je me met devant des rapports – comment ai-je dis déjà ? – passionnants et propices à l’anéantissement de toute raison dotée d’une conscience, et voilà ça a raté.
Enfin là, j’ai encore bien traîné, j’ai corrigé les fautes de typo (enfin je crois) je viens de passer plus de 600 mots à m’auto truc (hehe c’est ma fonction préférée de « mot » et d’ailleurs je crois que même si je l’oublie souvent c’est la raison principale pour laquelle je l’utilise autant, et quoi, j'ai fait des trucs pour des motifs plus idiots dans ma vie, et ça nourrit ma passion pour les gadgets inutiles mais qui font de jolis bruits) alors, je vais pouvoir aller me coucher parce que quand même c’est plus raisonnable :-)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est quoi "l’automorigenation" ?
Sinon, je te prete Luu Thuy qui est aussi précise qu'un réveil très tôt le matin alors que ses parents essaient de dormir...

Claire a dit…

ben c'ets comme se faire morigener par soi même quoi.
moi je veux bien qu'on me prête luu² (aka la plus belle petite niece du monde) amis je ne sais pas quand je peux vous la rendre alors je ne sais pas si son papa sera d'accord hein

Claire a dit…

Morigener. v. act. Quelques-uns disent Moriginer. Former les moeurs, instruire aux bonnes moeurs. Un pere est bien condamnable quand il n'a pas soin de bien morigener ses enfans.