mardi, janvier 03, 2006

Une chanson douce...

Bon alors, c’était comment la Saint Sylvestre pour vous ? Parce que moi c’était… intéressant, expérimental, mais au final assez marrant et sympathique.
J’étais invitée à une soirée karaoké par une représentante de la communauté philippine à Asmara. Et elle n’était pas seule, il y avait un bon florilège des représentants de pays asiatiques. Du coup on a super bien mangé.
Et après on a chanté… (forcément c’est un truc qui s’impose un peu dans une soirée Karaoké, j’aurais dû m’en douter).
Oui.
Même moi.
Ha ha ça vous épate hein ! ben moi aussi j’avoue.
D’où c’est important de noter que tous ces gens étaient asiatiques, ressortissants de pays où le Karakoe est totalement entré dans les mœurs et qu’ils prennent ça un peu comme jouer à la belote quoi. (Il y en a de bons, d’autres moins bons et même des débutants mais tout le monde peut rapidement s’y mettre). Du coup c’est assez décomplexant finalement. Et puis, on m’a accompagné au début (un peu comme les tours pour rien quand on apprend la belote – et je sais de quoi je parle j’ai appris il n’y a pas longtemps, bon depuis j’ai oublié mais c’est pas grave hein)
Enfin j’ai échappé à Wham ! «Last Christmas, I gave you my heart
But the very next day, You gave it away
», à Georges Michael « Careless Whisper :I’m never gonna dance again,Guilty feet have got no rhythm.Though it’s easy to pretend,I know you’re not a fool.» et tant d’autres choses plus ou moins terribles.
Mais j’ai brillée sur « Killing me softly with his song, killing me softly with his song, telling my whole life with his words, killing me softly… with his song », sur «I see trees of green, red roses too I see them bloom for me and you And I think to myself, what a wonderful world» et sur «I’ve lived a life that’s full.I’ve traveled each and ev’ry highway;And more, much more than this,I did it my way.», sans parler de «Welcome to the Hotel California Such a lovely place (Such a lovely place) Such a lovely face Plenty of room at the Hotel California Any time of year (Any time of year) You can find it here» et de celles que j’ai déjà oublié parce que passée un certain nombre hein. Dois je vraiment avouer que je connaissais ces chansons grâce aux reprises ré-écoutées récemment et respectivement de Frank Sinatra, Joey Ramones et Nina Hagen (mais la version des Sex Pistols est beaucoup plus fidèle si on peut dire). Evidemment j’ai moins brillé sur tous les autres trucs que je ne connaissais que vaguement. Et c’est là qu’on se rend compte qu’on est passé à côté d’une bonne partie de la culture populaire de tubes américains du monde, ou alors malgré mon âge respectable j’étais trop jeune. Je ne saurais trop dire.
Enfin merci au Yaka et à ses TDJ car il m’a permis de briller lors de ce rite de passage d’année un peu particulier.
Parce que le Karaoke c’est un peu comme les chansons qu’on pense qu’on connaît par cœur à force de les avoir entendu partout (en tout cas la sélection c’est assez ça) et qu’on chante en faisant tintintin tintiiiiiin sauf que là il y a les paroles qui sont écrites sur un écran. Pratique, mais en même temps on se rend compte que finalement c’est plus simple de faire tintintin tintintin, parce qu’il y a moins besoin de se concentrer avec ses yeux.

Après minuit on s’est tous tenu par les mains (bras croisés) mais on n’était pas assez nombreux pour faire une grande ronde autour de la terre alors à la place on a chanté une chanson, en anglais, dont une seule personne connaissait les paroles d’ailleurs, ce qui était un peu bizarre vu qu’il n’y avait personne de culture anglo-saxonne dans la ronde, mais bon. L’air me disait vaguement quelque chose (que j’ai du entendre dans un film sans doute américain) et ça ressemblait un peu à une chanson militaire, mais qu’à cela ne tienne, n’écoutant que mon courage et grâce à ma grande pratique de la chorale des Thieu Nhi j’ai vaillamment suivi à force de lalala lalalaaaaaa enthousiastes.
Ha, qui aurait cru qu’un jour la compétence de montrer de la conviction pour chanter des chansons que l’on ne comprend pas et que j’ai développé très jeune me servirait, hein ? (rien que de repenser à notre tyrannique chef d’orchestre en mémorable costume violet et qui, à la réflexion, avait quelque chose du « chtrumblugluk, the artist formerly known as Prince» mais avec des années d’avance, ça me re-terrorise tiens).

Là maintenant va falloir me dire laquelle de ces chansons vous être en train de fredonner et que j’aurais réussi à vous coller dans le crâne pour la journée.

C’était la fin du jeu.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est rigolo, nous aussi on a passé le nouvel an avec une représentante de la communauté asiatique. Et du coup on n'a pas échappé au Karaoké non plus, sauf que c'était en français, sur l'air de "Que m'impoooooorteuh, si tu m'aiiiiimeuh, car moi jeuuuuh mourrrrrai auussiiii" et de "Je marche seul, Sans témoin sans personne, Que mes pas qui résonnent je marche seul ... Acteur et voyeur" et de plein d'autres trucs aussi que j'étais d'un âge trop respectable pour connaître. Mais bon on ne peut pas trop en demander a un pack de 10 DVDs pour 3 euros vingts trouve dans un bac a chaussettes de la foir'fouille du Champion de Croissy-sur-Seine...
Grous bouzous