lundi, septembre 12, 2005

Une longue journée d'anniversaire

D’abord d’abord, merci pour tous vos souhaits zélectroniques qui m’ont aidé à surmonter la rude épreuve du changement d’âge, les premiers cheveux blancs, les premières rides et le mal de dos, les premières cuites qui font mal à la tête, les premiers raclement de gorges du réveil qui dégénèrent en une terrible toux, enfin tout ça quoi et j’en passe, qui m’est déjà arrivé ou ne va pas tarder à me tomber dessus, signes infaillibles que je deviens plus sage et qu’il faut définitivement adopter un mode de vie qui va avec.

Merci aussi à toute l’équipe asmarini pour m’avoir fait passer une chouette journée d’anniversaire, et tant pis si ils ne lisent pas ce blog.
Ben oui, anniversaire = jour = ça dure vachement longtemps en fait.

Ca avait pas mal commencé la veille par un dîner impromptu (le Z avait dans un moment d’égarement déclaré qu’il allait faire à manger, se l’est fait rappeler de façon très opportune par A., puis de coup de téléphone en coup de téléphone – qui s’est mis à remarcher à ce moment là – nous nous retrouvâmes 8 et en shortage de saucisse, comme quoi c'est super facile de générer des pénuries).
Le lendemain matin, jour fatidique, réveillée à l’aube (enfin 9h quoi, mais pour un samedi c’est pas mal l’aube je trouve, particulièrement quand la soirée précédente s’est prolongée au delà du raisonnable), bref, à la surprise générale, réveillée à l’aube, j’appelle mes acolytes de voyage à Keren pour une rapide mise en action du plan difficilement élaboré durant la semaine précédente (autant dire que même si ils ne sont pas aussi grasse matinesque que moi ils étaient vachement surpris que je les appelle si tôt).
Petit déj’, voiture, ramassage du premier acolyte, petit déj’ (il faisait super beau, un truc qui rend la terrasse + cappuccino + patisserie pleine de crème totalement irrésistible), mais finalement j’ai pris une pizza à la sardine. Bon, finalement ce n’est pas super la pizza sardine au petit matin comme ça même si il fait super beau, je ne l’ai pas fini. Heureusement j’avais aussi pris un gros beignet bien gras et plein de crème patissière à la vanille, miam et je ne suis pas morte de faim. Enfin après ce 2e petit déj’, direction la maison du 2e acolyte. Evidemment Asmara étant ce qu’elle est en chemin nous rencontrons pleins de gens que nous invitons à se joindre à nous et qui nous invitent à faire de même (nous joindre à eux quoi, il paraît qu'il y avait pleins de fêtes ce samedi à Asmara). Mais, inflexibles et déterminés, nous décidons de poursuivre notre route. Arrivés dans la maison de notre acolyte (j’aime beaucoup ce mot « acolyte » alors comme j’ai l’occas’, je continue hein), re-petit déj’, puis re-re-petit déj’ – ben oui entre temps E. est arrivée avec des pâtisseries d’anniversaire et on remet ça.
Là évidemment il est passé l’heure de déjeuner, mais résolus nous décidons de partir quand même à Keren. Parce que Keren c’est une jolie ville d’abord et il y a pleins de cafés où on peut ne rien faire et ça ça n’a pas de prix. Quant tout d’un coup à un rond point (je devrais dire « aux sandales », mais ça risque d’être un peu obscur pour la plupart des lecteurs, d’autant qu’il n’y a plus de sandales aux sandales – ouais là je me rends bien compte que ça devient vachement un truc d’initié quand même), stupeur et tremblement, nous décidons que finalement quitte à ne rien faire autant ne pas passer 2h en voiture (d’autant qu’il n’y a presque plus de fuel dedans et que ça pourrait peut être poser un problème logistique pour le retour – qui monte en plus, car Keren est à seulement 1000m d’altitude et Asmara, je répètes pour ceux qui n’ont pas bien suivi est à 2400m il paraît, mais mon Thuraya n’en avoue que 2185m alors je ne sais pas trop - ouais je me la donne trop grave avec mon Thuraya). Enfin tout d’un coup nous vient l’idée lumineuse que on peut aussi très bien ne rien faire à Asmara, oui oui. Là ce qui est pratique avec les rond points c’est qu’on peut hyper bien faire demi tour, et nous ne nous en sommes pas privé, hein, manquerait plus que ça. Inflexibles et déterminés je vous dis.
Finalement, nous avons visité le marché aux bétails, très actif en cette veille de nouvel an (oui, c’est le nouvel an ici, et oui c’est une sorte de tic familial d’être né à des dates bizarres, héhé moi aussi, en tout cas dans cette partie du monde), fait une sieste-pique nique près d’un étang (une sorte d’endroit paradisiaque avec de l’eau, autant dire une rareté par ici), regardé des films, refait des siestes à l’ombre d’arbres bienveillants, bu des coups, refait des siestes, le tout entrecoupé de discussions pas trop énervées qui avaient pour but de déterminer l’endroit de notre prochaine sieste et un peu de « happy birthday to you, happy birthday to you …» qui avaient pour but de me faire piquer des fards et très probablement de rythmée cette journée de chants populaires. Ben oui une journée de fête de l'Huma sans chants populaires c'est pas pareil quand même.

Le tout s’est fini en beauté dans un bar pleins de gens qui fêtaient la nouvelle année et dont les démonstrations d’affection m’ont finalement fait fuir, parce que au fond je suis vachement timide comme fille.
Un chouette samedi d’anniversaire quoi!

pffiut, heureusement qu'il n'y en a qu'un par an, moi je ne tiendrais pas sinon...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je croyais que les sandales etaient revenues avec la fete nationale ?

-- Yaka.

Anonyme a dit…

Bonaniversèèèèèreuh !

Tu t'en vas en voyage et tu reviens plus sage que tu n'es partie, c'est pas super ca ?
Comme quoi les voyages forment la sagesse.

Signé Alexandra, Duc et XX (ou XY en fait, on ne sait toujours pas)

Anonyme a dit…

Euh ... hé ... psst ... T'aurais pas quelques exemples de prenoms erythreens ? Non parce que la on est un peu a court on a deja crame deux dictionnaires de prenoms et ecume tout l'internette (deux fois), rien a faire ca ne vient pas... Raconte-nous, il n'y a surement pas que des Lucies dans le berceau de l'humanite ? (non non "Humanite" ca ne va pas, c'est un peu trop..)